Comment Makesense donne le pouvoir d’agir aux citoyens et aux entreprises

Le parcours d'Alizée Lozac'Hmeur

Vous avez sans doute entendu parler de Makesense, ce mouvement citoyen qui accompagne les entrepreneurs sociaux et environnementaux, les organisations et les individus dans leur transition vers un modèle plus durable et inclusif. Mais savez-vous comment cette association, fondée en 2011 par Alizée Lozac’hmeur et ses associés, est devenue une référence dans l’écosystème de l’économie sociale et solidaire ?

Qui est Alizée Lozac’hmeur ?

Alizée Lozac’hmeur est née dans les Alpes en 1990. Très tôt, elle se sent concernée par les enjeux sociaux et environnementaux du monde, et rêve de s’investir dans l’humanitaire. Après avoir intégré HEC, elle découvre l’économie sociale et solidaire (ESS) et l’entrepreneuriat social, qui lui semblent être des voies plus efficaces et pérennes pour transformer la société. Elle se forme alors à ces sujets, en participant à des événements, des conférences, des ateliers, et en rencontrant des acteurs de terrain.

C’est ainsi qu’elle croise la route de Christian Vanizette et Romain Raguin, les deux autres cofondateurs de Makesense. Ensemble, ils décident de créer un mouvement citoyen qui met en relation les entrepreneurs sociaux qui ont des défis à relever, et les citoyens qui veulent s’engager pour les aider. Alizée Lozac’hmeur devient alors la responsable du pôle entrepreneuriat de Makesense, en charge de créer et animer des programmes d’accompagnement, d’incubation, d’accélération et de financement pour les porteurs de projets à impact positif.

Voici une vidéo relatant une interview avec Alizée Lozac’hmeur :

Qu’est-ce que Makesense ?

Makesense est une association qui a pour mission de mobiliser et outiller les citoyens, les entrepreneurs et les organisations pour construire ensemble une société durable, sobre et inclusive. Pour cela, elle propose plusieurs types d’actions :

  • Des formations en ligne ou en présentiel sur des thématiques liées à l’ESS, à l’innovation sociale, à l’engagement citoyen, etc.
  • Du mentorat individuel ou collectif pour accompagner les entrepreneurs sociaux dans leur parcours
  • Des programmes spécifiques pour les entrepreneurs (incubation, accélération, financement), pour les établissements du supérieur (sensibilisation, éducation, insertion) ou pour les entreprises (stratégies d’impact, d’engagement, d’innovation sociale et environnementale)
  • Une plateforme en ligne (Jobs_that_makesense) qui recense des offres d’emploi à impact positif
  • Une communauté de bénévoles qui organise des événements locaux ou thématiques pour sensibiliser, informer, inspirer et mobiliser les citoyens sur les enjeux sociaux et environnementaux

Depuis sa création en 2011, Makesense a formé plus de 250 000 personnes, accompagné plus de 5 000 porteurs de projets, incubé ou financé 300 sociétés à impact, et travaillé avec des centaines d’organisations. L’association compte aujourd’hui 150 collaborateurs répartis dans 7 pays (France, Mexique, Sénégal, Liban, Philippines, Pérou, Inde), et une communauté de 6 000 bénévoles dont 2 000 en France.

Quelle est la vision d’Alizée Lozac’hmeur ?

Alizée Lozac’hmeur est convaincue que le changement passe par l’action collective et la coopération entre tous les acteurs de la société. Elle croit au pouvoir des citoyens et des entreprises pour inventer des solutions innovantes et durables aux problèmes sociaux et environnementaux. Elle pense que l’entrepreneuriat social est une voie d’avenir pour créer de la richesse partagée et répondre aux besoins des populations. Elle souhaite que Makesense soit un catalyseur de cette transition vers un modèle plus juste et plus respectueux de la planète.

Elle déclare : “De plus en plus de gens veulent s’engager et changer la planète. Il y a vingt ans, on valorisait ceux qui faisaient de la finance. Il y a dix ans, on s’est mis à valoriser les entrepreneurs. Dans cinq ans, on valorisera les entrepreneurs sociaux.”

Elle ajoute : “Les gens en ont assez d’être citoyens chez eux et simples collaborateurs en entreprises. Ils veulent que leur travail ait du sens et qu’il contribue à un monde meilleur.”

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