Pascal Robaglia : Investir dans l’art pour échapper à l’ISF

Pascal Robaglia est un passionné d’art qui a su transformer cela en métier. Galeriste depuis plus de 25 ans, il connaît très bien le marché de l’art et donc ses avantages. « Attention, toutefois, prévient-il. Investir dans l’art est comme tout investissement : risqué. On ne peut jamais être sûr d’en ressortir gagnant”. Pascal Robaglia nous livre des clés, basées sur sa grande expérience, pour familiariser tout à chacun avec ce milieu.

Investir dans l’art… pour quoi faire ?

Selon Pascal Robaglia, la diversification d’un patrimoine est un des éléments essentiels d’une bonne gestion à long terme. Le placement dans l’art permet de se défiscaliser en sortant de l’ISF ses œuvres d’art. Que ce soit vos tableaux, sculptures ou objets d’art et de collection. Tout a une valeur, mais il faut un minimum de savoir-faire.

Placer de l’argent dans l’art exige des connaissances. Exactement comme investir en bourse nécessite de s’informer sur le marché boursier. On connait tous autour de nous des personnes qui ont perdu de l’argent en bourse. Il y a des retournements de cotations en bourse comme il y a des retournements de côtes de certains artistes. Il y a aussi des artistes qui sont sous-cotés et peu financiarisés. Ils font partie de l’histoire de l’art, figurent dans les collections de musées importants : leur cote va progresser régulièrement.

En effet l’intérêt pour l’art est en plein boum. En Chine, par exemple, 400 musées vont voir le jour dans les années à venir ! Pour ces derniers, il va falloir acheter au minimum par musée 100 œuvres de plus de 1 million d’euros et 3000 œuvres moins importantes. Dans les grands pays européens, les pays sud et nord-américains et les pays du Golfe, on assiste également à l’ouverture d’importants musées, fondations et institutions autour de l’art.

Investir dans l’art est à la portée de beaucoup

Internet a permis à un grand nombre de personnes de se former en ligne. Voir un grand nombre d’œuvres et donc former son œil et sa connaissance de ce marché en restant en permanence à l’écoute. Car, plus que tout le reste, l’art est extrêmement sensible aux variations de la mode. D’après Pascal Robaglia, investir dans l’art nécessite de prendre une certaine distance. Posez-vous la question suivante : ” Le tableau que je vais acheter s’inscrit-il dans l’histoire de l’art actuel, l’artiste laissera t’il une trace dans le futur ? ”

Il faut se souvenir du fait que les plus grands artistes reconnus aujourd’hui se vendaient pour rien à leur époque. Ce fut le cas de Picasso, Chagall, Van Gogh, les impressionnistes… Tous avaient en commun le fait d’avoir une identité forte et une écriture reconnaissable.

Pascal Robaglia
Avant les grands musées, Picasso a galérer

Il faut donc savoir anticiper le marché de demain. Des professionnels, tels que Pascal Robaglia, sont là pour vous conseiller : commissaires-priseurs, galeries et marchands d’art, experts.

Contrairement aux idées reçues, plus de 85% des œuvres d’art sont adjugées pour moins de 10.000 euros. Si vous êtes relativement à l’écoute des tendances de la mode, vous pourrez réaliser des investissements intelligents et productifs pour les années futures. Vous pourrez bénéficier d’une fiscalité intéressante à la revente lorsque votre tableau ou œuvre d’art est revendu plus de 5.000 EUR (avant 5.000 € vous n’avez rien à régler) :

Revente d’objets d’art de plus de 5.000 €

Vous avez deux possibilités, au choix :

1 – TAXE FORFAITAIRE de 6% + CRDS 0,5%. SOIT 6,5% SUR LA TOTALITÉ DU PRIX DE VENTE

Cette taxe forfaitaire est pratique si vous ne retrouvez pas les justificatifs de la date d’acquisition et son prix. C’est la raison pour laquelle nous conseillons impérativement d’acheter une œuvre d’art avec une facture, afin d’en assurer la traçabilité, et de facilité le choix fiscal à la revente.

2- RÉGIME DE DROIT COMMUN DE LA PLUS-VALUE

Dans ce régime de droit commun le taux actuel est de 19% + prélèvements sociaux de 15,5%, soit un total de 34,50 % sur la plus-value générée à la vente.

Dans ce régime le vendeur bénéficie d’un abattement sur la plus-value réalisée de 5% par année de détention du bien, au-delà de la 2ème année. Ainsi, au bout de 22 années de détention le bien sera totalement exonéré de plus-value et vous n’aurez rien à payer !

Pascal Robaglia
Pascal Robaglia

Pour plus d’informations, merci de contacter Pascal Robaglia :

Galerie Gilbert Bard,
robagliapascal@gmail.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *